Les maladies, les malformations, dysplasies, problèmes cardiaques et respiratoires sont monnaie courante. Mais il y en a de moins faciles à déceler : il y a les maladies de l’âme, celles du chiot qui a été séparé de sa mère devant mettre bas portée sur portée pour être rentable. Un chiot qui ne pourra ni être sevré ni suffisamment sociabilisé pour être équilibré : il deviendra un labrador mordeur, un retriever agressif, un bull-terrier peureux, destructeur, anxieux, pouvant développer un syndrome d’hyper-attachement qui peut aller jusqu’à des attitudes psychotiques comme l’automutilation…
Des élevages industriels, bien français existent aussi: parfois plus de 600 géniteurs sont enfermés dans des enclos à ciel ouvert ou sous tôle (imaginez la température l’été), destinés à faire portée sur portée toute leur vie.
Voilà ce que vous risquiez d’acheter dans une grande enseigne très réputée il y a quelques mois : un dalmatien prognathe, un bulldog de 4 mois qui semble en avoir 2, un dogue argentin aussi taché qu’un dalmatien, un boxer cryptorchide à 900€ …